Toulouse Trail Métropole : 46Km 1100m+ de dénivelé.

Récit de Pascal :

Ce matin la température est juste positive. J’arrive tôt, ce qui me permet de discuter un peu avec Stéphane qui fait aussi le 46Km.

 Le départ est dans la salle Mermoz sur l’ile du Ramier ce qui permet de ne pas prendre froid en attendant.

Parmi les nombreux portésiens identifiables par leur veste rouge, je retrouve Marie-France qui fait un relais avec trois autres coureurs, Frédéric assure le transport de l’équipe.

Je rencontre aussi des collègues de travail et le vétéran 4 avec qui j’ai partagé des souvenirs de trails.

Le 50km qui en réalité ne fait que 49km est amputé de 3km plats sur le début de la course pour cause de travaux, ce n’est pas grave car sans effet sur le dénivelé total.

Juste avant le départ, un coach accompagné de trois filles nous montre les exercices d’échauffement que nous faisons : pas chassés, flexion des jambes, levé de bras, talon-fesse..etc… J’avoue que j’ai du mal à être synchro, mais c’est sympa, c’est la première fois que je vois ça.

Le portique est dans la salle, c’est de là que nous partons doucement car la descente de l’escalier pourrait être périlleuse. Je suis à l’arrière, à coté du serre-file, je n’ai pas l’intention de partir vite. Petit à petit, je cède ma place à des concurrents encore moins pressés. Nous faisons d’abord un peu de goudron pour faire une boucle par le pont neuf en courant le long des quais de la Garonne. Puis il y a de moins en moins de goudron, le parcours reste toujours assez plat. Le premier ravitaillement est au 11^ème kilomètre, et un peu plus loin nous commençons à rencontrer de la campagne valonnée, ce sont de beaux paysages agrémentés de quelques monotraces dans les bois. Partir derrière m'a permis de ne pas me griller et remonter du monde une fois chaud.  Comme pour le premier ravitaillement, je ne m’arrête presque pas au deuxième à 20Km. Au 40^ème, je suis content de boire deux bols de soupe chaude, ça change de l’eau froide du camelback. Les organismes souffrent et les coureurs que je double sont certainement parti trop vite, ils sont « cuits ». Après tous ces beaux passages dans la campagne et les bois, le retour de la vue sur Toulouse avec le panache de la cheminée de l’usine d’incinération et l’urbanisation importante n’est pas des plus belles. Evidement, j’ai mal aux pattes, mais j’arrive sans avoir trop souffert. Le ravitaillement d'arrivée est l'occasion d'échanger avec les bénévoles et les concurents que j'ai cotoyés sur le parcours.

Bravo aux organisateurs et aux bénévoles, cette course est vraiment sympa. Par ses passages goudronnés aux abords de Toulous, elle n’est pas aussi bien que les courses ariégeoises que j’affectionne particulièrement, mais a l’avantage de la proximité et faire découvrir le sud de Toulouse avec de jolis coins de campagne agrémentée de belles bosses.

Cette course est facile, les temps limites très larges autorisent une course lente pour faire la distance sans se mettre minable. Je la referai certainement.

Classement :

1er-----------------3h18'20’’

84ème –Stéphane PELLETEY---5h04'22"

100ème –Pascal BERTRAND-5h32'56"

291ème --------Dernier-----6h18'54""

4 non classés